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mardi 27 septembre 2011

SOPHIE DERASPE

La réalisatrice du «docu-menteur», Rechercher Victor Pellerin, a suscité un grand intérêt pour moi. Le film est basé sur l'histoire d'un artiste très connu qui a brulé toutes ses œuvres pour ensuite disparaître du jour au lendemain. Une réaction inattendue pour ses proches qui, quinze ans plus tard, dévoilent ce qu'ils pensent de tout ça. J’ai beaucoup apprécié ce film car j'y croyais fermement et lorsque j'ai apprise que ce n'était qu'un canular, j’étais déçue. Je trouvais l'histoire très intéressante et j'aurais voulu en savoir davantage.

Lors de la conférence de mercredi dernier, Madame Deraspe nous a parlé de son parcours, de la raison de son choix de carrière ainsi que de son travail de réalisatrice. Ce sont les arts visuels et à la littérature qui ont menés Sophie Deraspe à travailler dans le domaine du cinéma.


Son dernier film «Les signes vitaux» réalisé en 2009, est un film complètement indépendant. Il a été produit par Les films siamois avec un budget de 1,1 millions $. Les personnages ne sont pas tous de grands acteurs connus du public, n’y professionnels tel que le personnage principal, jouée par Marie-Hélène Bellavance. Une diplômée de Concordia en Beaux arts. Le film «Les signes vitaux» raconte l’histoire de Simone, qui après la mort de sa grand-mère, travail dans un centre de soin palliatif et mettra sa vie de côté pour se dévouer à son travail. Mais son copain mécontent de son nouveau train de vie, l’aidera à sortir de son cercle vicieux.


Le prochain long métrage de Sophie Deraspe est prévu pour 2013.

Raphaëlle de Groot

Raphaëlle de Groot est une artiste en arts visuels et elle fait partie des artistes qui logent au 3eme impérial. Elle a créé avec des religieuses des dessins, les yeux fermés. Les religieuses devaient dessiner un objet qu’elles avaient en leur possession et madame de Groot devait les dessiner, elles, en même temps. Elles ne devaient pas regarder ce qu’elles faisaient. Elle a aussi tenté de faire l’expérience avec de vrais aveugles qui devaient dessiner son visage en la touchant. Elle a par la suite exposé toutes les œuvres en braille pour les non-voyants.
«Portrait de clients» est un autre projet a été réalisé à l’aide d’anciennes fiches de clients, oubliées dans une ancienne banque. Son œuvre était de recréer les clients à l’aide de personnes qui choisissaient le portrait des clients. Ils devaient indiquer à Raphaëlle de Groot où placer son pinceau, rouleau, etc. en lui disant des directives à faire.
«En exercice» est une autre œuvre qu’elle a créée à l'aide d'un ramassis de débris qu’elle accrochait à elle pour ensuite se suspendre par le pied, la tête en bas, les yeux bandés et tout sa charge. J’ai trouvé cette œuvre très accrocheuse, car c’est une idée qui sort de l’ordinaire, comme la peinture et la sculpture.