Lors de notre visite au musée d’art contemporain, Triennal québécoise 2011, l’œuvre qui ma le plus attirée est, Aire : Voie libre (le pavillon) 2010, de Jake Moore.
L’œuvre me fait sentir bien, confortable, elle est rassurante. Elle me fait penser à l’enveloppement des ailes d’un oiseau, comme une mère serrant son enfant dans ses bras. Ce geste de réconfort se fait sentir par le son, la lumière et l’espace. L’artiste à construit un petit tunnel dans lequel nous pouvons nous réfugier. Au centre de celui-ci, un creux est formé, ce qui donne l’impression des ailes se refermant sur nous. Nous pouvons entendre le battement des ailes d’un oiseau, qui fait penser aussi à un battement de cœur. Au sol, des ombres d’oiseaux, de plumes et se qui ressemble étrangement à des silhouette de chats, sont projetés. Les plumes du tunnel sont retenues par des grandes tiges de ramilles d’arbres. Mais est-ce vraiment ce que l’artiste a voulu faire ressentir au public?