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mardi 1 mai 2012

Robert Lepage

Le confessionnal

Le film est raconté dans deux époques différentes de la même famille. L’une est sur la vie d’un jeune homme est un jeune homme, Pierre, qui apprend que son père est décédé, il décide donc d’aménagé dans la maison familiale.  Marc, son frère, est la seule famille qui lui reste. L’autre histoire se déroule dans le temps de leurs parents, un peu avant la naissance de Pierre. Il fuit difficile pour le couple d’avoir un enfant, car à chaque fois, Françoise faisait une fausse couche. La sœur de Françoise, Rachel tomba enceinte de son mari. L'homme qui avait honte d'avoir mit enceinte la sœur de sa femme, voulait que celle-ci ne raconte rien à personne sur leur relation. Alors tout le monde croyait qu’elle s’était faite violée par un prête leur de ses heures de travail. Mais ayant des remords, elle raconte tout lors des confessions à l’église. Seule une personne connaît la vérité. Au fur et à mesure du film, on découvre plusieurs secrets, comme la trahison du mari, la confession, qui est le père de Marc, etc.  Durant l’époque du couple, Hitchcock est venus à Québec filmé  I Confess et Robert Lepage en fait référence. Le genre cinématographique est le drame. Il y a beaucoup d’effets visuels comme le Koulechov avec le rasoir. Il y a un long plan séquence de quand Pierre s’en va dans le sauna. Il y a aussi la surimpression, lors des auditions pour le film d’Hitchcock, une jeune fille lis un texte, l’image change sur une lectrice de nouvelle qui continue les paroles de la jeune fille. Il y en a un autre lorsque Marc est recroquevillé dans un lit et que l’image change sur le ventre de sa mère, qui représente Marc dans son ventre. Un fait marquant dans le film, le mari raconte son histoire à Hitchcock et c’est à se moment qu’on comprend que c’est lui le père de Marc. Dans les deux histoires, on raconte la misère qu’à vécut la famille Lamontagne.  La mère et le fils se sont suicidés à la fin. Durant tout le film, Pierre tente de faire partir les traces des cadres sur les murs et lorsqu’il réussit enfin, toutes les personnes de sa famille sont mortes. Lepage utilise souvent le bleu, comme couleur principale. Ce film à remporter plusieurs prix dont, Le prix Génie Claude Jutra et de la meilleur réalisation, prix international de la presse au Festival international du film d’Istanbul, en 1996. Celui du meilleur scénario canadien au Festival international du film de Vancouver, du meilleur film canadien au Sudbury Cinéfest,  le prix Bayard d’orla meilleure contribution artistique au Festival international du film francophone de Namur, en 1995.
 Le polygraphe
Le deuxième film que nous avons choisi de Robert Lepage pour notre analyse est le Polygraphe. Ce film raconte l’histoire d’un meurtre survenu quelque semaine auparavant, qui n’a toujours pas été résolu. La police soupçonne, François, l’ex conjoint de la femme qui a été assassinée dans son appartement. Ce dernier se croit innocent. Une de ses amies est réalisatrice et elle veut réalisée un film sur le meurtre de Marie-Claire. Il n’est pas d’accord avec l’idée et lui fait comprendre. Elle décide quand même de le faire et c’est sa voisine, Lucie, qui obtient le rôle de Marie-Claire dans le film. Plus l’histoire avance plus François doute de son innocence, puisque le test du polygraphe donne toujours des mauvais résultats. Lucie se pose beaucoup de question sur le meurtre de Marie-Claire, ça l’intrigue énormément. Son voisin n’est pas content que celle-ci fasse le rôle principal puisse que ça lui ramène de douloureux souvenir, de moments passés avec elle. Son passé refait surface. De plus il y a son ancienne copine qui est encore dans le décor, elle lui fournit un alibi, malgré cela c’est difficile pour lui de se faire à l’idée que ce n’est pas lui le tueur. Claude tente de le réconforter puisqu’elle ressent encore des sentiments pour lui. Mais ce dernier était follement amoureux Marie-Claire et n’arrive pas à l’oublier. L’ex copine, Claude, était follement jalouse et elle la détestait profondément. À la fin du film on sait finalement qui est l’auteur de cette horrible scène de crime. Il y a aussi un homme allemand, Hans, que nous n’avons pas très bien compris sont rôle dans l’histoire. Le genre cinématographique de ce film est le drame et le suspense, puisqu’on parle ici de meurtre et d’enquête policière. Le film est assez dur à comprendre, il faut être très attentif tout au long du film sinon tu perds des bouts. L’histoire est très intéressante, les relations entre les personnages tournent beaucoup autour de l’amitié, le sexe et l’amour. Les acteurs ont très bien joué et on reste intriguer tout le long du film. Il reste que le contenu du film est très complexe. Les images sont assez diversifié, on peut voir que les scènes tourné son souvent dans l’appartement de l’homme et de sa voisine, sur le plateau de tournage, sur le toit du bloc appartement et dans le restaurant où l’homme travail. Pour ce qui est des plans de caméra, il y en avait de tous les genres, des contre plongé, il y avait beaucoup de gros plan comme image, des panoramiques et des travellings.  Le film est assez sombre, donc la lumière est peu présente tout au long du film. Robert Lepage a essayé de créer une atmosphère un peu lugubre avec l’affaire du meurtre. C’est toujours intéressant de mélangé l’anglais et le français dans un film québécois, ça nous montre la réalité dans lequel on vit au Québec. Ce film a été nominé dans plusieurs catégories dont, la Meilleure réalisation, le Meilleure scénario et j’en passe, mais n’a reçu qu’un seul prix, celui de FIPRESCI du Festival International du Film de Istanbul en 1997.
La face cachée de la lune
Dans les cinq films que robert Lepage a réalisé, nous avons choisi de faire notre troisième analyse sur le dernier qu’il a réalisé, c’est-à-dire, la face cachée de la lune. Le film a été réalisé en 2003 dans la ville de Québec. L’histoire se déroule à Québec ainsi qu’à Moscou. C’est l’histoire d’un homme passionné par l’astronomie. Il tente, pour la troisième fois, de passer son doctorat en la matière afin de se spécialiser davantage sur le sujet. Robert Lepage joue le personnage principal du film, Philippe ainsi que celui de son jeune frère, André. Ils vivent des moments difficiles puisqu’ils ont perdu leur mère, lui et son frère sont donc les seuls qui reste dans leur famille. Ils ne s’entendent pas très bien car ils ont des intérêts très différents, ce qui les éloigne d’avantage. En même temps de faire son doctorat, Philippe travail dans une compagnie de vente téléphonique. Sa patronne est plutôt dure avec lui et elle finit par le renvoyer à cause d’appels privés qu’il effectuait lors de ses heures de travail. Seul laissé à lui-même, il décide de se concentrer sur sa passion qui est l’astronomie, il participe donc à un concours créé par la compagnie S.E.T.I., qui consiste à faire une vidéo, qui sera diffuser dans l’espace, pour d’éventuelles rencontres avec les extraterrestres sur terre. Entre temps, il fait un voyage à Moscou, pour discuté de son sujet de thèse avec un astronome. En revenant de son voyage, il apprend que sa vidéo sera sélectionnée pour le concours. Son frère lui annonçant cette nouvelle, décide de fêter ça. Le film se termine assez bien puisque les deux frères finissent par se rapprocher. Le genre du film est le drame, puisque tout au long du film on fait référence à la mort de la mère, à la solitude et aux échecs du personnage principal. Dans le préambule du film, Robert Lepage raconte qu’il a souvent vécu dans la crainte de perdre ses parents et, avec eux, tous ses repères. Il a souvent fait des cauchemars tels que, ses parents mouraient, il perdait donc ses points d’ancrage et partait à la dérive dans le cosmos. D’où vient la scène finale où le personnage principal attend à l’aéroport. Tout d’un coup, les choses dans son sac se mettent à sortir et à s’envoler, puis lui aussi à son tour, jusque dans l’espace. On peut donc dire que le film La Face cachée de la lune est son autobiographie. L’écriture du film à beaucoup embêter Robert Lepage, il dit de celle-ci qu’il a utilisé une écriture littéraire, comme s’il écrivait un roman. Le film à remporter plusieurs prix en 2004 dont : le prix de la presse internationale au Festival international du film de Berlin, le prix Génie de la meilleure adaptation à l’écran, le prix Jutra pour le meilleur maquillage et le prix du meilleur film francophone au Festival international francophone de Namur.