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lundi 20 février 2012

Dziga Vertov


Dziga Vertov, de son vrai nom Denis Arkadiévitch Kaufman, né le 2 janvier 1896, est un cinéaste soviétique d'avant-garde. Son surnom signifie en ukrainien «Toupie qui tourne». Il étudie en médecine à Saint-Pétersbourg et s'adonne à des expériences de musique bruitiste.

Ses deux frères ont également travaillé dans le cinéma.

En 1918, il devient rédacteur et monteur du premier journal filmé d'actualité soviétique. Jusqu'en 1919 il a réalisé une quarantaine de film. Il ramène aussi des images de la guerre. En 1922, il sort des numéros pour le Ciné-vérité magazine filmé. Avec sa femme et son frère, ils forment le Conseil des Trois. En 1923, le conseil devient le groupe de Kinoki, «Les Ciné-Yeux». En 1924, il termine «La carte politique de l’Europe en dessins animés». En 1929, il réalise «L’Homme à la caméra» un film muet et sans intertitres. C’est un travail de montage, de mouvement et de rythme, ainsi que différents effets, ralentis, accélérés, surimpression, découpage de l’écran. En 1930, il sort «Enthousiasme», un documentaire sonore, qui est l’un des tout premiers métrages soviétique parlant. En 1931, Vertov et sa femme voyagent un peu partout en Europe et présentent ses deux films. Chaplin admire son travail sonore pour «Enthousiasme». En 1934, il réalise «Trois chant sur Lénine, pour célébrer les 10 ans de la mort de Lénine. Dziga est décédé le 12 février 1954.

Filmographie:

  • 1922-1925 : Kino-Pravda
  • 1924 : Kinopravda 21: Journal des funérailles de Lenine, Kino-Glaz
  • 1925 : La Sixième partie du monde
  • 1926 : En avant, Soviet!
  • 1928 : La Onzième année
  • 1929 : L'Homme à la Caméra
  • 1931 : La Symphonie du Donbass. Enthousiasme
  • 1934 : Trois chants sur Lénine
  • 1937 : Berceuse
  • 1938 : Trois héroïnes
  • 1941 : Sang pour sang, Mort pour mort
  • 1944 : Le serment des jeunes
  • 1945-1954 : Les nouvelles du jour


  • Critique de l'homme à la caméra:

    J'ai adorée le film! Avec en plus la musique de Madonna part dessus, (ajouté par Marco Bédard) ça donnait beaucoup plus de rythme au film. La surimpression des images qu'il a filmé, donnait une image réelle, comme lorsqu'il a filmé un train qui arrivait et le train qui passe au dessus. Les images racontaient l'histoire d'une journée dans la vie de tout les jours, que la personne soit pauvre ou riche. Même si le film est muet, on comprend bien ce que les gens pensent ou ressentent. Je suis impressionnée par le travail de montage de Vertov, qui soit dit en passant était fait à la main, c'est spectaculaire.

    Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Dziga_Vertov

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